Cris de haines et d'amours
Cris de haines et d’amours
Se battre, s’acharner, se déchaîner, combattre le système pour s’accepter, non pour se faire accepter. L’être, oh le mystère merveilleux que voilà !
Shoota Babylone, telle est la formule assassine. Putain de société névrosée et névrosante. Elle place ses putains de barrières, ses putains de limites. Putain de raison qui dicte sa loi, qui fait sa loi esclavante. Libérons le verbe. Ah ! L’artisticisme ! Création qui libère. Quelle verbe sans verve !
Haine et amour, bien et mal, quel rapport ? Qui pourra recracher ce fruit pourri de la connaissance, celui qui nous a voué à la mort ? Quel malheur connaît-on par cette connaissance ! Libérons-nous de la connaissance qui nous voile le mystère insondable, le divin mystère lové au cœur de l’être le plus intime, le plus propre. Défaisons-nous de notre vielle peau. Voici venu l’heure de la mu, pour que le serpent malveillant, symbole satanesque, devienne Ourobos, symbole de vie, etc.
Réalité, réalité quand tu m’attires. Haine et amour de la réalité, tout ça mêlé !
Tout prendre ensemble, tout comprendre, tout inclure dans le Tout : bien et mal, amours et haines, etc.
Galope, galope !
Affirmer sa volonté !
Fin de la mystique
Fin de la sagesse même, qui n’a même pas eut le temps de voir jour
Passons au simple bien-être, je dis : bien-être, non pas bien-avoir, donc pas de bien-être matérialiste, expression qui n’existe même pas ! Non-sens, turpide intellectuliste. Et vogue l’idée ! Ah ! Ces intellectuels, quelle bande de cons !
Cri de haine ! Cri de colère. Crier sa haine ! Crier sa colère. Exprime-expulse ta haine ! Exprime-expulse ta colère. Thérapie « génique », purificatrice, du superficiel ego à l’être le plus profond, la gène le plus caché.
Le monde est maya, illusion. C’est le mouvement qui crée l’illusion, plus précisément le mouvement de la conscience, l’agir de la conscience qui crée l’illusion par son mouvement, trouble optique, déformation de