abandon
L’amour plus fort que la mort.
Devenir pauvre, de plus en plus pauvre, c’est abandonner un à un tous les oripeaux de notre moi. C’est affolant de voir combien on est enfermé dans le moi, coupé de la racine vitale. L’égo et sa volonté propre, cet orgueil, ce désir de vivre par soi une existence pourtant vouée à la misère et à la décrépitude apparaissent comme des forces d’une puissance incommensurable et pourtant si faible lorsque qu’on a fait le pas ! C’est l’humain qui est faible. Merveilleux est cet amour surhumain.
Délaisse ton moi !
Abnégation
Sort de toi !
Réconciliation
Nous sommes venus sur terre, nus, les mains vides, nous sommes repartis également nus, les mains vides. Ni passé, ni futur seulement cette éternité qui dépasse le présent quotidien.
Toute la misère de l’homme vient de son ignorance fondamentale / ontologique. Notre existence est par trop factice pour que l’on s’éveille à la vie / réalité.
Le cœur simple est béni des dieux.